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aspects
techniques
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Le Mongy est construit en voie étroite, à l'écartement d'un mètre. Il est à double voie sur tout le parcours.
Il est électrifié par ligne aérienne au dessus des voies.
Trois
types de lignes aériennes se sont succédées.
De
1909 aux années 50/60, la ligne de contact était un fil simple
en ville, ce fil de contact était régularisé par une
suspension caténaire droite double sur le Grand Boulevard, là
où le Mongy roule le plus vite. L'espacement entre les poteaux était
de 100 m. Ce type est resté plus longtemps sur la ligne de Tourcoing,
que sur le tronc commun ou la ligne de Roubaix.
Suspension
caténaire veut dire qu'il existe un fil porteur entre les poteaux,
et que le fil de contact est attaché par de petits haubans au porteur,
pour régulariser au mieux sa hauteur.
Ensuite
on a changé la caténaire droite pour une caténaire
ondulée, "zigzagante", et inclinée dans les courbes, pour
répartir le frottement sur la semelle des pantographes. Avec un
poteau tous les 50 m.
Lors
de la récente modernisation, on a tout remplacé : poteaux
et fils de contact. Il n'y a plus de suspension caténaire, mais
le fil de contact est devenu double.
Le courant était à l'origine de 600 V courant continu, depuis l'introduction des nouvelles rames Bréda on est monté à 750 V.
Au
début des rames 400, la prise de courant était avec perche
à roulette (perche trolley Dickinson). Ce système à
perche équipait d'ailleurs la totalité des lignes de tramways
de l'agglomération Lille-Roubaix-Tourcoing.
On
a changé ce système pour de grands pantographes Siemens à
l'arrivée des rames 500 en 1949/50. Seulement sur les 2 lignes du
Mongy, pas sur les autres tramways de l'agglomération.
On
a aussi équipé des ces pantographes les motrices 200 qui
avaient alors une perche pour circuler entre Roubaix et Tourcoing (ligne
C des tramways urbains de Roubaix-Tourcoing, fermée en 1956), et
les motrices 400 également.
Et
même quelques motrices anciennes à essieux comme celles qui
utilisaient le début de la ligne du Mongy pour quitter Lille en
direction de Marquette (ligne fermée en 1956).
Dans
les années cinquante, on voyait à Roubaix par exemple Boulevard
de la Liberté les 2 systèmes de prise de courant cohabiter,
avec une ligne aérienne compliquée, composée de 3
fils de contact : un central plus bas, pour les pantographes, et 2 latéraux
légèrement plus hauts pour les trams à perche, avec
des pièces en triangle pour maintenir tout ça ensemble. Ceci
permettait aux trams à perche de quitter le tronc commun par la
droite ou la gauche.
Ensuite, avec l'arrivée des motrices allemandes dans les années 80, on a beaucoup utilisé le pantographe "unijambiste" de marque Faiveley. Même certaines 500 en ont été rééquipées.
Les Breda sont aussi équipées de ce type de pantographe.